Médecines douces partie 1

Médecines douces, bien-être et relaxation

 

Quelques constats

 

Aux côtés de la santé vécue au sens médical traditionnel, la recherche du bien-être et de l’harmonie représente une tendance lourde de la société. Le stress est ainsi considéré comme le fléau du monde occidental d’après l’OMS, Organisation mondiale de la santé.

 

Pour le combattre, on note la percée en Occident - et plus particulièrement en France qui comble son retard en Europe - de nombreuses approches globales du corps au moyen de techniques, méthodes ou disciplines variées. Celles-ci sont au carrefour de la psychologie, de la science et de la philosophie et elles ont souvent débouché sur une façon nouvelle de voir la vie !

 

Dans le même temps, les médecines alternatives prennent progressivement une place reconnue dans le parcours du futur médecin. Le recours à ces médecines souvent inspirées de la sagesse orientale augmente chez les malades et les bien-portants :

au-delà de l'effet de mode actuel, il s'agit sans doute d'une tendance irréversible.

 

Les disciplines et méthodes moins officielles se multiplient autour des massages et de la relaxation. Avec un seul mot d'ordre : restons Zen ! (plusieurs millions de références pour le mot Zen dans le moteur de recherche de Google).

 

Autre tendance : on assiste à une professionnalisation de plus en plus poussée des intervenants sur les marchés du bien-être, malgré certaines dérives inévitables lorsque les professionnels ne sont pas obligés de suivre des cursus de formation imposés. Se démarquer des charlatans sera donc un impératif pour le nouveau venu sur ces marchés !

 

Enfin, c'est un domaine où, bien souvent, les pratiques dépassent, en France, la législation.

 

Beaucoup de disciplines ne sont pas reconnues officiellement alors qu'elles le sont dans d'autres pays d'Europe. D'autres ont des contours mal définis. Certaines situations gagneraient sans doute à être clarifiées, notamment au niveau des qualifications à obtenir, afin d'assainir le marché du bien-être et des médecines douces, parfois occupé par des professionnels peu scrupuleux.

 

Peu de lieux fédérateurs renseignent les porteurs de projets…Le marché n'est pas encore transparent ou structuré, ce qui rend toute recherche d'information délicate.

 

"Le nouveau siècle s'achemine vers une synthèse des différentes médecines sous le signe corps esprit" Docteur David Servan Schreiber

 

Une multitude de disciplines, techniques ou méthodes existent pour soigner le corps et l'esprit, en dehors de la médecine traditionnelle. Que certains initiés nous pardonnent pour le classement arbitraire proposé ci-après, nullement exhaustif.

 

Les médecines douces (alternatives, énergétiques, ou parallèles, ou bien encore médecines non conventionnelles, terme employé par les organismes officiels comme l’Union européenne) sont appelées ainsi pour désigner des façons permettant d'exercer la médecine, autres que celles principalement fondées sur la prescription de médicaments.

 

Plus précisément : On parle de médecine traditionnelle par opposition à la médecine conventionnelle utilisée dans les pays occidentaux et qui se définit par un enseignement universitaire et des recherches scientifiques.

 

Il existe des médecines traditionnelles, les unes empiriques, comme en Afrique ou en Amérique, les autres plus savantes comme en Chine ou en Inde.

Les médecines traditionnelles se développent aussi dans les pays occidentaux. Ce développement va de pair avec celui des médecines alternatives ou complémentaires propres à l’Occident.

 

Les médecines alternatives sont ainsi des techniques pour soigner les maladies, techniques autant fondées sur l'analyse des causes psychologiques que physiques du patient malade ou tout simplement "mal dans sa peau" : soulager le malade plutôt que sa douleur ou maladie.

 

Médecines globales, les médecines alternatives considèrent en effet le patient et sa maladie dans toutes leurs composantes, non seulement physiques mais aussi psychologiques.

Mais attention, certaines maladies graves ne peuvent être bien entendu soignées avec le seul usage des médecines douces.

 

Seconde mise en garde : les médecins qui pratiquent les médecines douces, après avoir suivi un cursus de docteur en médecine bénéficient évidement d'une légitimité certaine :

 L’exercice des médecines alternatives les plus courantes (homéopathie, acupuncture, ostéopathie…) est ainsi réservé aux médecins. Pratiquées dans un cadre médical et légal, par des docteurs en médecine, les consultations sont alors remboursées par la Sécurité sociale.

 

Enfin, dernier constat : nombreux sont les professionnels, qui ne sont pas "kinés" ou

 

médecins et qui pratiquent néanmoins les médecines douces, en apportant un réel bien-être à leurs clients.

 

 

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